Flood/drought papers L’état de préparation des intervenants en l’an 2000 Face à des pluies diluviennes comme celles du 14 Juillet 1987 (Montreal’s preparedness for flood)
Julie Boissonneau Communauté Urbaine de Montréal Novembre 2000 Série de documents de recherche Numéro 10
Sommaire
L’analyse de l’état de préparation des intervenants face à des pluies diluviennes comme celles du 14 juillet 1987 permet d’anticiper les impacts d’un tel événement qui se produirait en l’an 2000 sur le territoire de la Communauté urbaine de Montréal (CUM). De plus, cela permet de cibler les points à améliorer et de cerner les actions qui ont contribué à être mieux préparé face à un tel risque. Les intervenants à l’étude sont les municipalités de l’île de Montréal et le service d’incendie, les instances internes à la Communauté urbaine de Montréal, soit le service de police, le centre d’urgence 9-1-1, le service de l’Assainissement de l’air et de l’eau et la Station d’épuration des eaux usées et les instances externes, c’est-àdire Bell Canada, Hydro-Québec, la Société canadienne de la Croix-Rouge, Urgences-santé et le ministère des Transports.
Les constats apportés sont de plusieurs ordres. En général, les municipalités et les divers organismes internes et externes à la CUM ont fait l’achat d’équipements beaucoup plus performants et l’évolution des communications ainsi que des télécommunications est significative. Ces instances sont également mieux organisés au sein de leur institution et l’implantation d’une coordination interorganisationnelle permet de gérer un tel risque de façon beaucoup plus efficiente.
Les actions du Centre de sécurité civile de la CUM (CSC) concernent la préparation, la prévention, l’intervention et le rétablissement en matière de gestion des sinistres. Grâce au Comité de coordination de sécurité civile (CCSC), les municipalités de la CUM peuvent compter sur une supracoordination afin d’assurer l’harmonisation et la représentation de leur municipalité dans les stratégies régionales adoptées. L’élaboration d’une politique sur la coordination des intervenants, la formation de plusieurs réseaux et comités, l’amélioration considérable des communications et surtout de la coordination sont les autres progrès apportés par le CSC.
Les réseaux d’égouts incapables d’absorber le ruissellement même lors de faibles averses et le peu de municipalités à avoir mis en place des mesures d’atténuation par rapport à ce risque seraient les points majeurs à améliorer. La distribution d’informations sur les pluies diluviennes aux citoyens ainsi que leurs implications dans les mesures d’urgence de leur municipalité sont également des éléments déficients de l’état de préparation.